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La voiture électrique est-elle plus polluante que son homologue thermique ?

En France et dans la plupart des pays occidentaux, une forte volonté politique et industrielle incite le passage à l’électrique, notamment pour des raisons écologiques. De nombreux pays veulent en effet interdire les voitures essence et diesel d’ici 2040, pour laisser place à la voiture électrique. 

C’est le cas de la France, avec notamment le Plan Climat émis en 2017, qui favorise la mobilité électrique en accordant jusqu’à 8500€ d’aides pour l’achat d’un véhicule électrique. Les constructeurs automobiles sont également conscients de l’importance de cette transition écologique, en proposant de plus en plus de modèles de véhicules électriques. Néanmoins, les débats sont encore nombreux quant à l’impact écologique de ces véhicules. 

 

 

La voiture électrique pollue-t-elle ? 

 

Tout d’abord, il faut savoir que tous les véhicules particuliers – qu’ils fonctionnent à essence, au diesel ou à l’électricité – polluent. 
Afin de comprendre leur impact écologique, il faut prendre en compte l’ensemble des phases de leur cycle de vie. On distingue deux phases : la production et l’utilisation. 

La production d’une voiture électrique a un impact sur l’environnement, notamment à cause de sa batterie. Une batterie de traction est le fruit d’un processus de fabrication complexe et se compose de nombreuses matières premières, comme le lithium ou le cobalt. L’extraction de ces métaux demandent beaucoup d’énergie, d’eau et de produits chimiques, qui polluent l’environnement. 
Ainsi, la phase de production d’une voiture électrique émet jusqu’à 50% de plus de CO2 qu’une voiture thermique. 

Par ailleurs, il convient de prendre en compte l’énergie nécessaire pour recharger les batteries des voitures électriques ; soit l’électricité produite en amont. 
De nombreux pays comme les Etats-Unis, la Chine ou encore l’Allemagne, produisent leur électricité grâce aux énergies fossiles : en brûlant du charbon ou du gaz. Cela pollue fortement l’environnement. Et si les voitures électriques utilisent de l’énergie fossile pour rouler, elles ne sont pas plus écologiques que leurs homologues thermiques. 

En France en revanche, la source principale d’électricité est le nucléaire. Si cette ressource énergétique n’est pas 100% écologique, elle ne produit cependant pas de CO2. Cela ne contribue donc pas au réchauffement climatique. 
À l’échelle mondiale, l’énergie fossile représente deux tiers de la production d’électricité, même si l’énergie renouvelable tend à prendre de plus en plus de place. 

La belle batterie - certificat - mix électrique mondial projection mix électrique mondial

La voiture électrique pollue, oui, et il serait faux d’affirmer le contraire. En revanche, elle n’est certainement pas plus polluante que son homologue thermique. De plus, contrairement à la voiture thermique, l’empreinte carbone de la voiture électrique tend à diminuer avec l’augmentation constante de la part du renouvelable dans la production mondiale d’énergie. 

 

 

La voiture électrique est-elle une solution face à la crise climatique ?

 

75% de l’impact environnemental d’une voiture électrique provient de la phase de production. Intéressons-nous désormais à la phase d’utilisation.

Lorsqu’une voiture électrique roule, elle n’émet pas de CO2, contrairement à une voiture essence ou diesel. Rappelons que le CO2 est un gaz à effet de serre, qui contribue au réchauffement climatique. 
En France, les transports représentent 40% des émissions de CO2. Les voitures électriques semblent donc être un moyen efficace de réduire nos émissions de CO2 et d’avoir un impact moins important sur l’environnement. 

Le graphique ci-dessous, extrait de l’étude de la Fondation pour la Nature et l’Homme et la European Climate Foundation Le véhicule électrique dans la transition énergétique en France, illustre parfaitement l’impact écologique d’une voiture électrique pendant la phase d’usage, qui est nettement inférieure qu’une voiture thermique. 

potentiel de réchauffement global - la belle batterie

Si la voiture électrique n’émet pas de CO2, elle produit cependant des particules fines. En effet, cela est dû au frottement des pneus, des freins et des routes. Les particules fines n’ont pas d’impact sur le réchauffement climatique. Cependant, elles sont à l’origine d’une pollution de l’air dangereuse pour l’Homme.
En France, entre 35 000 et 48 000 personnes meurent prématurément par an à cause des particules fines.

Toutefois, les voitures électriques émettent beaucoup moins de particules fines que les voitures thermiques. En effet, celles-ci en rejettent aussi dans leurs gazs d’échappement. La voiture électrique contribue donc aussi à l’amélioration de la qualité de l’air. 

Concrètement, étant donné que la voiture électrique ne produit pas de CO2 lors de sa phase d’usage, la pollution émise lors de la phase de production est vite épongée. 
En effet, au bout de 30 000 à 40 000 km, le bilan carbone entre la voiture électrique et son homologue thermique s’équilibre. Et puisqu’en moyenne, un conducteur français parcourt 13 000 km chaque année, il faut 3 ans pour qu’une voiture électrique soit moins néfaste qu’une voiture thermique. 

Bien sûr, tout cela n’est vrai que si l’énergie utilisée pour recharger les voitures électriques ne proviennent pas d’énergies fossiles. Et c’est le cas en France. De plus, nous pouvons facilement imaginer que l’avenir de notre production d’énergie électrique se fera avec des solutions durables et renouvelables, comme l’éolien, l’hydraulique, le thermique ou le solaire, ce qui permettra de rendre la voiture électrique encore plus écologique qu’elle ne l’est déjà. 

Malheureusement, des freins existent encore à l’achat d’une voiture électrique, comme notamment son prix.

 

 

La voiture électrique d’occasion est-elle la solution ?

 

En plus de profiter de la décote et donc d’avoir un coût d’achat moins élevé, la voiture électrique d’occasion est également plus écologique. En effet, acheter un véhicule électrique d’occasion vous permet de lui offrir une seconde vie et de diminuer son empreinte écologique. 

L’occasion permet donc de donner accès aux voitures électriques à toutes les bourses, et ainsi de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

 

 

Comment fluidifier le marché des voitures électriques d’occasion ?

 

Le marché des voitures électriques étant en plein essor, celui des voitures électriques d’occasion se développe logiquement. Comme les véhicules d’occasion ont un impact environnemental moins élevé que le neuf, développer ce marché est d’autant plus intéressant. 

Le principal frein à l’achat d’une voiture d’occasion est la méfiance quant à son état et à sa fiabilité. Pour les voitures électriques notamment, les automobilistes doivent accorder une attention particulière à l’état de la batterie. En effet, celle-ci constitue le composant le plus onéreux du véhicule, et se dégrade avec le temps . Pas question d’acheter une voiture électrique d’occasion pour changer sa batterie quelques mois après !

Avoir un certificat batterie, attestant de son état, permet alors de faciliter l’achat ou la revente d’une voiture électrique d’occasion. 

Si vous souhaitez acheter une voiture électrique d’occasion, vous serez plus à même de le faire si sa batterie est certifiée par La Belle Batterie. En effet, vous aurez accès à des informations précises et indépendantes sur l’état de santé de la batterie. 

Et si vous souhaitez revendre votre véhicule sur le marché de l’occasion, avoir un certificat La Belle Batterie vous permet d’attester de l’état de la batterie. Ainsi, vous pourrez vendre plus vite à des acheteurs qui seront plus sereins.